“Le battement liquide du balancier de l’horloge monte comme une fièvre. Sous la régularité des lignes et des rythmes, le vide croît vers le vertige, comme si le pas à pas, le geste à geste conduisait vers un gouffre. Toutes les saisons sont d’hiver. On aimerait savoir le nom d’une vraie tristesse, un deuil, ou un départ. Mais on redoute davantage une mort à l’envers, une mort de l’instant goutte à goutte perdu sur le parquet glacé”
Philippe Delerm, inspiré par Vilhelm Hammershøi, « Intérieur avec jeune femme vue de dos » (c 1903) (tableau ci-dessus)