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3:54 pm : Paire d'aiguières, Garniture composée d'une paire d'aiguières et d'un petit autel et Pa

3:54 pm : Paire d'aiguières, Garniture composée d'une paire d'aiguières et d'un petit autel et Paire de pots-pourris par Pierre Gouthière pour l'exposition “Or virtuose à la cour de France, Pierre Gouthière (1732-1813)” aux Arts Décoratifs -  Paris, Avril MMXVII. 

(© Sous Ecstasy)


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3:53 pm : Paire d'aiguières, Garniture composée d'une paire d'aiguières et d'un petit autel et Pa

3:53 pm : Paire d'aiguières, Garniture composée d'une paire d'aiguières et d'un petit autel et Paire de pots-pourris par Pierre Gouthière pour l'exposition “Or virtuose à la cour de France, Pierre Gouthière (1732-1813)” aux Arts Décoratifs -  Paris, Avril MMXVII. 

(© Sous Ecstasy)


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3:57 pm : Projet pour le petit salon du duc d'Aumont élévation du côté de la cheminée par Pierr

3:57 pm : Projet pour le petit salon du duc d'Aumont élévation du côté de la cheminée par Pierre-Adrien Pâris (dessin à l'encre noire, lavis de bistre, vers 1775-1780) pour l'exposition “Or virtuose à la cour de France, Pierre Gouthière (1732-1813)” aux Arts Décoratifs -  Paris, Avril MMXVII. 

(© Sous Ecstasy)

Pour le petit salon du duc, l'architecte prévoit une cheminée à décor de bronzes dorés comme il était d'usage dans les espaces de réception où l'effet de richesse était recherché et apprécié.


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3:57 pm : Projet pour le petit salon du duc d'Aumont élévation du côté de la cheminée par Pierr

3:57 pm : Projet pour le petit salon du duc d'Aumont élévation du côté de la cheminée par Pierre-Adrien Pâris (dessin à l'encre noire, lavis de bistre, vers 1775-1780) pour l'exposition “Or virtuose à la cour de France, Pierre Gouthière (1732-1813)” aux Arts Décoratifs -  Paris, Avril MMXVII. 

(© Sous Ecstasy)  

Pour le petit salon du duc, l'architecte prévoit une cheminée à décor de bronzes dorés comme il était d'usage dans les espaces de réception où l'effet de richesse était recherché et apprécié.


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orendil:

— Tu es amoureux.

— Non. Elle me trouble, me séduit et m'inquiète, m'attire et m'effraye. Je me méfie d'elle comme d'un piège, et j'ai envie d'elle comme on a envie d'un sorbet quand on a soif. Je subis son charme et je ne l'approche qu'avec l'appréhension qu'on aurait d'un homme soupçonné d'être un adroit voleur. Près d'elle j'éprouve un entraînement irraisonné vers sa candeur possible et une méfiance très raisonnable contre sa rouerie non moins probable. Je me sens en contact avec un être anormal, en dehors des règles naturelles, exquis ou détestable. Je ne sais pas.

— Je te dis que tu es amoureux. Tu parles d'elle avec une emphase de poète et un lyrisme de troubadour. Allons, descends en toi, tâte ton cœur et avoue.

— C'est possible, après tout. Dans tous les cas, elle me préoccupe beaucoup. Oui, je suis peut-être amoureux. J'y songe trop. Je pense à elle en m'endormant et aussi en me réveillant… c'est assez grave. Son image me suit, me poursuit, m'accompagne sans cesse, toujours devant moi, autour de moi, en moi. Est-ce de l'amour, cette obsession physique ? Sa figure est entrée si profondément dans mon regard que je la vois sitôt que je ferme les yeux. J'ai un battement de cœur chaque fois que je l’aperçois, je ne le nie point. Donc je l’aime, mais drôlement. Je la désire avec violence, et l'idée d'en faire ma femme me semblerait une folie, une stupidité, une monstruosité. J'ai un peu peur d'elle aussi, une peur d'oiseau sur qui plane un épervier. Et je suis jaloux d'elle encore, jaloux de tout ce que j'ignore dans ce cœur incompréhensible. Et je me demande toujours : « Est-ce une gamine charmante ou une abominable coquine ? » Elle dit des choses à faire frémir une armée ; mais les perroquets aussi. Elle est parfois imprudente ou impudique à me faire croire à sa candeur immaculée, et parfois naïve, d'une naïveté invraisemblable, à me faire douter qu'elle ait jamais été chaste. Elle me provoque, m’excite comme une courtisane et se garde en même temps comme une vierge. Elle paraît m’aimer et se moque de moi ; elle s’affiche en public comme si elle était ma maîtresse et me traite dans l'intimité comme si j'étais son frère ou son valet.

Pourquoi lire les prétendus écrivains d'aujourd'hui, quand on a de tels virtuoses du langage dans notre patrimoine artistique?!

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