#amazighe

LIVE
Fillette kabyle vêtue d'un axellal, tenue traditionnelle féminine en laine. Il est retenu aux épauleFillette kabyle vêtue d'un axellal, tenue traditionnelle féminine en laine. Il est retenu aux épaule

Fillette kabyle vêtue d'un axellal, tenue traditionnelle féminine en laine. Il est retenu aux épaules par deux fibules, ifzimen. Sa tête est parée d'une chéchia conique sertie d'un diadème, taɛṣṣabt.

Kabylie, 1910, J.Geiser.


Post link

Fatima Tabaamrant : Une poétesse amazighe engagée

À travers son art, sa voix éveille les consciences : elle porte fièrement son #identité et sa #féminité au-delà des frontières de l'Atlas et de l'Afrique du Nord. Un reportage poignant, signé La voix des Femmes Autochtones.

Une jeunesse marquée par les brimades et un mariage forcé à l’âge de 15 ans ont forgé le caractère combatif de Fatima Tabaamrant, dans les montagnes de l’Anti-Atlas au Maroc. La volonté de préserver la culture amazighe et d’aborder les problèmes sociétaux a surgi plus tard. 

Devenue une raïssa (une chanteuse) reconnue, celle qui écrit aussi ses textes, réalise que son art est une arme d’émancipation massive. Protection de la langue, chômage des jeunes, corruption, place de la femmes… Ses poèmes chantés brisent les tabous et transforment ses concerts en meetings politiques artistiques. Icône de la chanson amazighe, elle se produit dans des festivals au Maroc et à travers le monde. L’enseignement de la langue amazighe lui tient à cœur. Elle défendra cette cause durant son mandat de parlementaire entre 2011 et 2016. 

Aujourd’hui, Fatima poursuit sa carrière de chanteuse militante et inspire une nouvelle génération d’artistes engagés comme Khadija Arouhal.

#fatima tabaamrant    #amazigh    #amazighe    #imazighen    #tamazight    #tamazgha    #femmes    #afrique du nord    #afrique    #morocco    #poésie    #reportage    #chleuh    
Photographie de Jean Besancenot prise entre 1934 et 1939 d'une femme Amazighe des Aït Izdeg (Haut At

Photographie de Jean Besancenot prise entre 1934 et 1939 d'une femme Amazighe des Aït Izdeg (Haut Atlas). 

Elle porte la tamizartsur les épaules. La coiffe est volumineuse. On enroule plusieurs cordelières décorées de sequins dorés et argentés qui enserrent le grand foulard, tassebnit, faisant émerger une forme pointue au dessus de la tête. Son visage est tatoué. Elle porte de nombreux colliers faits de pièces d'argent.


Post link
loading