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Et voilà, nous nous sommes envolés le 22 décembre pour l’Algérie et en sommes revenus le 26. Ce voyage aura été des plus rempli entre visites, mariage, découvertes et autres joyeusetés des voyages. Dans tous les cas, je pense que les mots : dépaysement, magique, émerveillement et découverte sont les plus représentatifs de ce voyage.

Alors, pour ce voyage, nous n’avons pu aller et profiter que d’Oran car nous étions quelque peu dans une course contre la montre puisque je devais être en France le 28 décembre. Nous avons donc décidé de profiter au maximum de nos quelques jours en Algérie et à Oran.

Tout d’abord, le départ pour l’Algérie, nous avons pris l’avion pour Oran vers 12h30. Nous avions à peu près une demi-heure de retard par rapport à l’heure prévue mais il semblerait que ce soit monnaie courante sur la compagnie Air Algérie. Arrivés à l’aéroport, nous avons réalisé que nous n’avions peut-être pas choisi le meilleur jour d’arrivée. En effet, nous sommes arrivés un vendredi et le vendredi est le jour saint en Algérie donc la plupart des commerces, banques et autres facilités sont fermées. De même, nous avons rencontré des problèmes avec la navette. Nous avons pris un peu de retard le temps de passer la douane. D’ailleurs, il faut savoir qu’en tant que ressortissant étranger, vous avez une fiche de police à remplir (et que celles-ci se trouvent à droite de la zone d’attente à l’aéroport d’Oran). Ne le sachant pas, nous avons fait la queue jusqu’à arriver devant un douanier plutôt mal-aimable qui m’a signifié avec un signe de la main d’exaspération qu’il fallait remplir la fiche. Sans préciser où la trouver. Par chance, nous avons vu une dame faire la même chose. Après la douane, il a fallu récupérer la valise et autant dire que ce n’était pas une mince affaire. Ce n’est pas le nombre de valises qui comptent sur cette compagnie mais le poids. Donc, la plupart des gens ont plein de valises et sacs différents. Une fois le tout récupéré, opération navette. Et là, ça a été compliqué. L’aéroport était particulièrement rempli car il y avait des familles présentes pour accueillir des retours de pèlerinages. Nous avons demandé de l’aide à l’aéroport et en désespoir de cause, avons appelé l’hôtel qui nous a renvoyé une navette. Nous n’avons pas trop compris pourquoi elle n’était pas là à notre arrivée mais nous sommes finalement arrivés à bon port à l’hôtel Colombes, qui est un très bon hôtel pour un prix plutôt raisonnable.

A peine arrivés, notre ami S., futur marié de surcroît, nous a appelé pour nous dire qu’il venait nous retrouver avec C., une collègue de V. et invitée au mariage, pour aller manger un bout ensemble. Avec un simple plateau d’avion dans l’estomac, j’avoue que nous commencions à avoir faim. Donc nous retrouvons S. et C. pour aller manger un bout dans le centre d’Oran. On en profite pour faire un petit tour sur le front de mer. On mange et un peu terrassé par la fatigue, on décide tous de rentrer chacun chez soi pour dormir et être en forme le lendemain pour notre première visite guidée du séjour.

En effet, nous avons décidé sur conseil de S., de visiter la ville grâce à un guide et une association qui s’appelle Bel Horizon. Cette association cherche à faire connaître le patrimoine Oranais aux Oranais mais aussi aux touristes qui pourraient passer par là. Dans ce sens, cette association propose des formations pour devenir guide et nous avons pu profiter de leur connaissance de la ville et de son histoire. Et tout ceci, pour un prix qui était des plus raisonnables (sur la base d’un salaire français j’entends) surtout, que nous étions 3 à nous partager les frais. Faire la visite de la ville et de ses alentours avec cette association nous a permis d’en apprendre plus sur la ville, son histoire et son évolution à travers les âges mais aussi sur des projets de restauration à venir (et les enjeux qui en découlent). C’est une association très investie qui cherche à défendre le patrimoine qui ne dispose que de très peu de budget et n’est pas un réel enjeu pour les politiques (bien malheureusement d’ailleurs). Vous pouvez les suivre et les contacter sur leur page Facebook. Durant notre voyage, c’est Rafik qui nous a fait la visite d’Oran et Abdel la visite de ses alentours.

1ère journée de visite, Oran

Commençons par notre première journée de visite ! Je ne vais pas vous retranscrire tout ce qui nous a été dit car si vous voulez des informations, je vous invite à consulter la page de Bel Horizon :). Levés relativement tôt pour un rythme de vacances, Rafik vient nous chercher directement à l’hôtel et direction la Place d’Armes d’Oran et la ville Européenne. La ville Européenne est la partie d’Oran qui a été construite par les Français durant la colonisation. Nous arrivons donc sur la Place d’Armes, désormais, la place 1er novembre, où l’on trouve le théâtre, l’ancien hôtel de ville et le monument de Sidi-Brahim (ou Abd-el-kader). Tous ces bâtiments et cette place ont été construits par la France. D’ailleurs, durant un temps il a été question de rapatrier le monument Sidi-Brahim en France. C’est une chose qui s’est produite par exemple avec la statue de Jeanne d’Arc qui se trouvait devant la cathédrale dans le style néo-byzantin qui est désormais une bibliothèque. La statue de Jeanne d’Arc se trouve à Caen. Après, la place d’Armes, nous nous sommes rendus dans le bureau du plus vieux journal d’Oran : L’écho d’Oran qui est devenu la République. Rafik réussit à nous faire voir une salle qui est censée être fermée (car nous étions samedi, jour de week-end). Dans cette dernière, plusieurs portraits dont celui de journalistes qui ont été tués lors de la guerre civile dans les année 1990. Rafik en profite pour parfaire notre culture et nos connaissances historiques en nous expliquant beaucoup de choses sur cette période et de la défiance que les algériens nourrissent quant aux barbus depuis. Ensuite, on marche jusqu’au musée de la Culture, anciennement le musée du Colon et de l’Agriculture. C’est un très beau bâtiment art déco mais un espèce d’alien architectural se tient à ses côtés et gâche un peu tout. De plus, le bâtiment est assez abîmé. Pourtant, comme nous l’a dit Rafik, ce serait un bâtiment à rénover et surtout à conserver. Nous sommes ensuite allés voir la bibliothèque d’Oran, ancienne cathédrale dans le style néo-byzantin. On a aussi été voir la tour de la Compagnie Algérienne. Nous sommes repartis vers la place d’armes et nous sommes rentrés dans le théâtre et nous avons pu visiter la salle. C’était magnifique.

Nous avons repris la voiture pour aller voir le palais du Bey, un des rares bâtiments qui témoignent du passage des Ottomans à Oran. En effet, il faut savoir que les Ottomans ont été présents pendant très peu de temps comparé au reste de l’Algérie et on trouve donc très peu de traces de leur passage. A côté du palais du Bey, se trouve un énorme squelette d’un bâtiment inachevé. Ce bâtiment devait être un palace avec piscine etc. afin d’accueillir des délégations mais n’a jamais été fini car le second crash pétrolier a mis à mal l’économie algérienne et oranaise. De plus, le détruire coûterait très cher et on prendrait le risque de détruire le palais du Bey. La structure sert entre autre, de panneau publicitaire ou de panneau d’affichage pour les élections. Rafik nous a dit qu’il existait actuellement un projet de réhabilitation du palais du Bey par la Turquie. Bel Horizon souhaite superviser cette réhabilitation car on trouve dans le palais du Bey, une partie Ottomane mais aussi une partie française puisque les militaires français ont investi le palais durant de nombreuses années. On trouve un premier bâtiment où le plancher est très abîmé. De même que les peintures mais qui rénové, présenterait une richesse superbe. On a aucun mal à imaginer les lieux en meilleur état et c’est somptueux. On passe ensuite dans un jardin à l’écart de la ville et là, on ne sait plus où l’on est. C’est calme, tranquille, loin de l’agitation de la ville. Au fond de ce jardin, on trouve la maison de la favorite. Sur le balcon, on a une jolie vue sur la Vieille ville d’Oran. Cette partie de la ville est un vestige de l’occupation espagnole et Ottomane. En effet, avant l’arrivée des français, la ville et le centre ville se concentrait de ce côté-là. Ce sont les français qui ont étendu la ville lorsque la population a beaucoup augmenté. On peut voir d’ailleurs un minaret dans le style Ottoman. Ensuite, nous avons continué notre visite avec le bassin, les anciennes cuisines et les écuries.

Repartis en voiture, on s’arrête près du port, dans un parc et ensuite on va voir l’ancienne mairie, les arbres amoureux sur la place de la République ainsi que la place Kleber. Après, on s’en va voir les bains turcs où l’on trouve une association. C’est tout comme le palais du Bey, un des vestiges du passage Ottoman à Oran. Notre visite est un peu écourtée par un appel de notre ami S. qui souhaite manger avec nous. Retour vers le centre et on mange dans un self avant de partir pour un nouvel après-midi de découverte. On en profite pour passer voir le bureau et siège de l’association Bel Horizon, dans la rue des associations. On trouve dans cette rue comme son nom l’indique, un grand nombre d’associations.

L’après-midi, direction les hauteurs d’Oran et le fort de Santa Cruz ! Nous prenons de la hauteur et on a une vue géniale sur la ville ainsi que sur Mers el-Kébir. Historiquement c’est là que les espagnols se sont installés et ont ensuite construit des forts pour se défendre sur les hauteurs. Mais fatigués d’être attaqué par Oran, les espagnols ont fini par prendre Oran. Sur les hauteurs, on trouve également des traces de l’ancien téléphérique et une mosquée en construction. Cette mosquée est un don d’une personne influente qui voulait construire une mosquée qui surplombe Notre Dame du Salut. On profite d’un petit cours d’histoire de la part de Rafik qui nous apprend de nombreuses choses par exemple, sur la participation de l’Algérie lors de la seconde guerre mondiale ou encore, sur l’indépendance de l’Algérie. Si vous voulez plus de détails, je vous invite à aller visiter et faire appel à cette association D’ailleurs, j’ai appris de nombreuses choses durant ce voyage tant sur l’histoire de la France que de l’Algérie. Nous sommes ensuite allés visiter le fort de Santa Cruz, fort espagnol qui surplombe la ville de toute sa hauteur. Malgré des travaux, nous avons aussi pu jeter un œil à Notre Dame du Salut qui se trouve en contrebas du fort.

Nous repartons dans la ville pour aller visiter la Grande Mosquée et la gare. Pour visiter la mosquée en tant que femme, C. et moi devons nous couvrir. Pas de problème, on nous prête de quoi nous couvrir et nous visitons la Grande Mosquée et je pense qu’un mot résume ce bâtiment : splendide. Cette mosquée est récent (2013) et peut accueillir jusqu’à 15 000 personnes. Tout est beau, travaillé et il émane un côté chaleureux de ce bâtiment. Lors de la prière, l’étage est pour les femmes et le rez-de-chaussée pour les hommes. Nous avons également vu la bibliothèque qui est une bibliothèque généraliste. La gare quant à elle, a été construite par les français et a le style d’une mosquée “pour se fondre dans le paysage”. C’est également un bâtiment très beau à voir. Cette première journée de visite s’achève car nous devons rentrer nous préparer pour le mariage qui nous attend.

Le mariage

C’était une grande première pour nous, un mariage algérien en Algérie. On commence en se rendant chez notre ami, le futur marié. Il a quelque une heure et demi de retard mais nous prenons des photos, le folklore joue de la musique et tout le monde se joint au cortège pour se rendre chez la mariée. Après quelques cafouillages, nous arrivons chez la mariée, un peu en retard. C. et moi avons la possibilité de monter voir les mariés, on nous prend une nouvelle fois en photos, on nous dit de sortir, on ne sait pas quoi faire et on se sent un peu perdu mais par chance, la famille de S. nous prend en main et nous dit quoi faire. Nous reprenons la voiture et direction la salle. Cette fois, on ne s’est pas perdu et nous attendons les mariés. Ils arrivent et c’est le début des hostilités et des 11 robes de la mariée. Elle est magnifique il faut le dire mais on a beaucoup compati car elle a passé sa soirée à se changer. Nous profitons de la fête, du repas et chaque fois qu’une tradition est à l’oeuvre, on vient nous chercher pour qu’on puisse profiter de chaque instant.

Nous étions un peu la touche exotique du mariage et tout le monde était au petit soin. Je pense que c’est ce qui m’a le plus marqué dans ce voyage, le sens de l’hospitalité des algériens. Je n’ai jamais autant entendu “Soyez les bienvenus” ou vu des gens aussi concerné par l’image de leur pays et ce que nous pensions jusqu’ici de notre voyage. La gentillesse, l’attention et le sens de l’hospitalité des Algériens est sans limite et particulièrement touchant. C’est une chose qui est beaucoup moins présente en France et c’est bien dommage.

La soirée se finit vers 4h30 du matin, nous avons bien mangé, dansé, rigolé, parlé et autant dire que nous sommes fatigués. On rentre se coucher. On s’endort en entendant le premier appel à la prière de la journée et on se repose toute la journée.

2ème journée de visite, Oran et ses alentours

Et c’est reparti pour une nouvelle journée de visite ! Et là, catastrophe, je suis malade. Eh oui, le 25 décembre même en Algérie, la malédiction de la maladie de Noël me poursuit. Bon tant pis, je passe en mode survie et coûte que coûte je profiterai de ma dernière journée en Algérie, parce que oui, le voyage touche à sa fin et ce n’est pas facile à avaler. Nous retrouvons Abdel cette fois-ci, le père de Rafik. Il nous emmène à Port aux Poules, à une cinquantaine de kilomètres d’Oran. C’est un petit port de pêche dont une partie est restée assez authentique. C’est agréable d’être au bord de l’eau. La mer, c’est beau. Le littoral également. C’est ce que Abdel nous a concocté pour la journée, découverte du patrimoine naturel. On commence avec Port aux Poules et on s’en va ensuite vers une ville dont j’ai oublié le nom je dois le reconnaître où on trouve des vestiges romains et un important site pétrolier. Oui, on continue avec les contrastes de paysage. Abdel nous explique que de nombreux vestiges sont présents en Algérie mais pour le moment, il n’existe pas de chantiers archéologiques avec un plan d’avenir pour ça. Donc autant conserver le tout sous terre que l’exposer aux intempéries sans plan de conservation. On reprend la voiture et on s’arrête pour voir un phare. Dans la voiture, o

Safari - Kruger Park, 03 2022

Safari, Kruger Park - 03 2022

Fillette kabyle vêtue d'un axellal, tenue traditionnelle féminine en laine. Il est retenu aux épauleFillette kabyle vêtue d'un axellal, tenue traditionnelle féminine en laine. Il est retenu aux épaule

Fillette kabyle vêtue d'un axellal, tenue traditionnelle féminine en laine. Il est retenu aux épaules par deux fibules, ifzimen. Sa tête est parée d'une chéchia conique sertie d'un diadème, taɛṣṣabt.

Kabylie, 1910, J.Geiser.


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Fatima Tabaamrant : Une poétesse amazighe engagée

À travers son art, sa voix éveille les consciences : elle porte fièrement son #identité et sa #féminité au-delà des frontières de l'Atlas et de l'Afrique du Nord. Un reportage poignant, signé La voix des Femmes Autochtones.

Une jeunesse marquée par les brimades et un mariage forcé à l’âge de 15 ans ont forgé le caractère combatif de Fatima Tabaamrant, dans les montagnes de l’Anti-Atlas au Maroc. La volonté de préserver la culture amazighe et d’aborder les problèmes sociétaux a surgi plus tard. 

Devenue une raïssa (une chanteuse) reconnue, celle qui écrit aussi ses textes, réalise que son art est une arme d’émancipation massive. Protection de la langue, chômage des jeunes, corruption, place de la femmes… Ses poèmes chantés brisent les tabous et transforment ses concerts en meetings politiques artistiques. Icône de la chanson amazighe, elle se produit dans des festivals au Maroc et à travers le monde. L’enseignement de la langue amazighe lui tient à cœur. Elle défendra cette cause durant son mandat de parlementaire entre 2011 et 2016. 

Aujourd’hui, Fatima poursuit sa carrière de chanteuse militante et inspire une nouvelle génération d’artistes engagés comme Khadija Arouhal.

#fatima tabaamrant    #amazigh    #amazighe    #imazighen    #tamazight    #tamazgha    #femmes    #afrique du nord    #afrique    #morocco    #poésie    #reportage    #chleuh    
 Kabylie, 1939 — Le barattage du lait, ici dans une courge évidée (taxsayt), est une technique ances

Kabylie, 1939 — Le barattage du lait, ici dans une courge évidée (taxsayt), est une technique ancestrale permettant de fabriquer le beurre (uḍi) et le petit lait (iɣi) à partir du lait (ayfki). Le mouvement de va-et-vient (ssendu) provoque l’agglutination des matières grasses.


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“Pour toi, Lounès. Lorsque les ténèbres engloutissent la clarté avec la hargne et la boulimie de la bêtise, et que l'on assiste amer au greffage morbide de l'identité millénaire, alors le mythe devient réalité. Et ces démons nous agressent à chaque instant.

Nous refusons de plier. Le greffon ne veut pas prendre et les bourgeons éclosent plus bas avec la rapidité de la force de la vie qu'on étouffe. Nous n'aurons de paix que lorsque nous vivrons avec nous-mêmes et que nos ancêtres cesseront de se retourner dans leur tombe. La négation nous offusque à en mourir. Les tréfonds de notre âme en sont martyrisés.

Matoub Lounès, tu chantes tout haut ce que tes frères ressentent tout bas. Victimes que nous sommes d'un système où le mot liberté veut dire : liberté des uns à disposer des autres. Tu es un baume au cœur outragé. Une preuve vivante de notre inénarrable attachement à rester debout. Le chant vient de ton âme et ta voix gonflée de rancœur et de colère nous réchauffe les os. Nous entrevoyons Taos Amrouche traverser les cieux de notre pays en compagnie d'un guerrier numide. Les tatouages de nos mères deviennent alors vérités absolues. Rien d'autre ne saurait ni ne pourrait nous guider.

Lounès, tu nous as rappelés avec bonheur que même lorsque l'on perd son sang, l'atavisme se régénère. Y a-t-il loi de la nature plus belle ? La confiscation de notre liberté par ces gueux qui nous gouvernent a fait de notre peuple un troupeau malade où les meilleurs ont disparu, isolés ou vaincus, et les médiocres ont prit des allures d'astres scintillants. Pleure, ô vestales.

Chante-leur, Lounès, que la démocratie a été le premier goût dans nos bouche, que nous l'avons tétée au sein de nos mères. Chante-leur notre soif de justice et de réparation. Chante, Matoub, chante ! Un poète peut-il mourir ?”

Matoub Lounès, Regards sur l’Histoire d’un Pays damné.

Anciennes cartes postales de la ville de Bgayet (ⴱⴳⴰⵢⴻⵜ), en Kabylie. Old postcards of the city of BAnciennes cartes postales de la ville de Bgayet (ⴱⴳⴰⵢⴻⵜ), en Kabylie. Old postcards of the city of BAnciennes cartes postales de la ville de Bgayet (ⴱⴳⴰⵢⴻⵜ), en Kabylie. Old postcards of the city of BAnciennes cartes postales de la ville de Bgayet (ⴱⴳⴰⵢⴻⵜ), en Kabylie. Old postcards of the city of BAnciennes cartes postales de la ville de Bgayet (ⴱⴳⴰⵢⴻⵜ), en Kabylie. Old postcards of the city of B
  • Anciennes cartes postales de la ville de Bgayet (ⴱⴳⴰⵢⴻⵜ), en Kabylie. 
  • Old postcards of the city of Bgayet (ⴱⴳⴰⵢⴻⵜ), Kabylia.

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 Le village de Laɣrus en Kabylie (Mekla, Tizi Wezzu) : un modèle d'autogestion et de propreté. Crédi Le village de Laɣrus en Kabylie (Mekla, Tizi Wezzu) : un modèle d'autogestion et de propreté. Crédi Le village de Laɣrus en Kabylie (Mekla, Tizi Wezzu) : un modèle d'autogestion et de propreté. Crédi Le village de Laɣrus en Kabylie (Mekla, Tizi Wezzu) : un modèle d'autogestion et de propreté. Crédi

Le village de Laɣrus en Kabylie (Mekla, Tizi Wezzu) : un modèle d'autogestion et de propreté.Crédits: Hakim Hkimos


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 Photographies de Roger Enria, « Les Chasseurs de l’Akfadou : Kabylie 1955-1962 ». Région des At Yeǧ Photographies de Roger Enria, « Les Chasseurs de l’Akfadou : Kabylie 1955-1962 ». Région des At Yeǧ Photographies de Roger Enria, « Les Chasseurs de l’Akfadou : Kabylie 1955-1962 ». Région des At Yeǧ

Photographies de Roger Enria, « Les Chasseurs de l’Akfadou : Kabylie 1955-1962 ». Région des At Yeǧǧer et At Ɣerbi, Kabylie (Algérie). 

Photographies by Roger Enria, «TheAkfadouHunters: Kabylia 1955-1962 ». Region of the At Yeǧǧer and At Ɣerbi tribes, Kabylia (Algeria). 

  1. Women coming back from the fountain (tala)
  2. Winter evening around the kanoun
  3. Leaving the house for the field work
  4. A group of women coming back from the fountain (tala)

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 From freeman to slavery, the path was long and full of pain,violence, blood, tears…Son of Ba From freeman to slavery, the path was long and full of pain,violence, blood, tears…Son of Ba From freeman to slavery, the path was long and full of pain,violence, blood, tears…Son of Ba From freeman to slavery, the path was long and full of pain,violence, blood, tears…Son of Ba From freeman to slavery, the path was long and full of pain,violence, blood, tears…Son of Ba From freeman to slavery, the path was long and full of pain,violence, blood, tears…Son of Ba From freeman to slavery, the path was long and full of pain,violence, blood, tears…Son of Ba

From freeman to slavery, the path was long and full of pain,violence, blood, tears…
Son of Ballaké, the true king, from the malinké tribe ,i was snatched by the white devil, and heading for an unknow location.
“From the shed of blood your humanity shine. Freeman you were freeman you are!” Yasuke journal, [Unknow location, unknow year] page 13.


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Soleil d'hiver #7
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Hier soir, le label suprême Rights Music a organise la première de la vidéo du single “One Life” de Worlasi. L'événement a eu lieu à l'intérieur du Studio, Osu, y etaient presents les fans de Worlasi et de nombreux artistes.


“One Life” est un featuring avec l'artiste Sena Dagadu basée en Hongrie, et s'adresse à des questions sur Le Paradis et la quête que de ce lieu.


Avant la diffusion de la vidéo (réalisée par Abstrakte), Worlasi a offert au public des performances de quelques de ses chansons - anciennes et nouvelles, pour le plus grand plaisir de tous.

Le single et la video “One Life” seront diffusés sur le web le lundi 18 Avril et Yoyo Tinz vous offera une critique détaillée de la vidéo.

visitheworld:Apartments at the edge of the Atlantic Ocean in Clifton, South Africa (by RobertCoxwe

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Apartments at the edge of the Atlantic Ocean in Clifton, South Africa (by RobertCoxwell).


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Contemporary office building in Windhoek, NamibiaContemporary office building in Windhoek, Namibia

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Inside the Le Meridian Hotel - Dakar, senegal

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Great Mosque - Touba, Senegal

One of the largest mosques in Africa, The Great Mosque of Touba, is little known outside of Senegal. It can hold up to 7000 people. Since its completion in 1963 it has been continuously enlarged and embellished. 


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Sipopo Congress Center - Malabo, Equatorial Guinea

The Sipopo Congress Center was completed in 2012. Designed by Tabanliaglu Architects, the rectangular two-story block is nested in a semi-transparent metal envelop as a shield protecting from the strong direct sunlight of the area. The lacy texture of the mesh behaves like sun-break and grants a shady interior without hindering the accent of transparency


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Soweto Theater - Johannesburg, South AfricaThe  flagship theater of Soweto Johannesburg is comprisedSoweto Theater - Johannesburg, South AfricaThe  flagship theater of Soweto Johannesburg is comprised

Soweto Theater - Johannesburg, South Africa

The  flagship theater of Soweto Johannesburg is comprised of 3 distinct performance areas. These individual amphitheaters are highlighted in the design by 3 separate building blocks colored blue, red, and yellow using ceramic tiles. Over 200,000 mosaic tiles were laid by local tradesmen to finish the design inspired project.


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Pavilion Estate - Windhoek, NamibiaNewly constructed modern estate in the suburb of Windhoek, NamibiPavilion Estate - Windhoek, NamibiaNewly constructed modern estate in the suburb of Windhoek, NamibiPavilion Estate - Windhoek, NamibiaNewly constructed modern estate in the suburb of Windhoek, Namibi

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Okavango Safari Lodge - Okavango Delta, Botswana

A small boutique luxury hotel was recently completed in Okavango Delta, Botswana.  The Okavango Delta is considered one of the seven natural wonders of the African continent. The contemporary design was inspired by the pangolin, an inhabitant of the area that is also called the African armadillo. 

The curves and roofing of the structure resembles the hard carapace of the armadillo. Due to the serene setting the hotel needed to coexist in nature instead of disrupt it. The building is constructed solely of biodegradable materials and 70% of its energy sources are sustainable. Still there is no compromise in power, hot water supply, and food preparation. The exterior is comprised mostly of laminated pine and woven eucalyptus laths. The safari hotel is intertwined with the natural elements in the quiet delta so as not to disrupt the elephants, leopards, and lions that also call the delta home.


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Modern style villas feature traditional Swahili architecture with contemporary interiors.


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Ashesi is a private, non-profit liberal arts college. The university’s mission is to educate its students into ethical and entrepreneurial leaders in Africa. The university features a liberal core curriculum with specialized degree tracks in business, computer science, and engineering.


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Corinthia Hotel - Khartoum, Sudan

This modern upscale hotel, also referred to as the Burj al-Fateh from Nile, shimmers with radiant blues and golds. A color combination that highlights the natural brilliance of the Nile River.


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Muyinga Public Library - Burundi RwandaIn rural villages where internet connectivity is limited, booMuyinga Public Library - Burundi RwandaIn rural villages where internet connectivity is limited, booMuyinga Public Library - Burundi RwandaIn rural villages where internet connectivity is limited, boo

Muyinga Public Library - Burundi Rwanda

In rural villages where internet connectivity is limited, books are used as sources of knowledge and libraries are of increased significance. Muyinga Library built in 2014 serves as both a school and children’s center for the town of Burundi.


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