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The Wilder Man

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Pendant deux ans, Charles Fréger sillonne l'Europe du nord au sud, de la Finlande au Portugal, en passant par la Roumanie, l'Allemagne et la Slovénie, à la recherche de la figure du “sauvage” telle qu'elle survit dans les traditions populaires locales.

Ces images archétypales, mi-homme mi-bête, animal ou végétal, ressurgissent du fond des temps à l'occasion de fêtes rituelles, païennes ou religieuses, célébrant le cycle des saisons, les jours gras, le carnaval ou la veille de Pâques. Dans le fond commun des sociétés rurales européennes, ces personnages ou animaux emblématiques représentaient des figures protectrices ou des symboles de fécondité. Elles évoquent aujourd'hui un monde imaginaire, impulsif et physique où chacun perçoit une relation ancestrale à la nature, où émergent les ressorts de notre animalité et parfois le désir régressif inhérent à certains de nos comportements. Charles Fréger parle d’« une figure zoomorphe dont l'aspect rudimentaire et la tenue rituelle renvoient à une nudité universelle ».

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La tenue ne laisse apercevoir que très peu de peau, la silhouette humaine est complètement ensevelie sous une avalanche de lourdes fourrures, laines, grelots, cornes et autres matériaux et accessoires. Là encore, photographiant en dehors des périodes de fêtes ou de carnavals, il met en scène ces personnages dans un paysage naturel qu'il choisit souvent large et ouvert. Il y a aussi cette autre liberté prise à l'égard des silhouettes elles-mêmes, n'hésitant pas à en omettre certaines volontairement, et à en photographier d'autres de dos, revendiquant la partialité de son inventaire, plus poétique que scientifique.

Ponctuellement, lors de nouvelles découvertes, le photographe ajoute une silhouette supplémentaire, en Irlande, en Angleterre, en Alsace… 

Vous pouvez observer la série complète des photos ICI.

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Sceau de l’Archange Gabriel

“Il se doit d’être invoqué un jeudi avant l’aurore. Son pouvoir est très grand et il peut faire un grand bien, à travers lequel il t’instruira.”

- extrait du Grimoire d’Armandel

Le Grand Pentacle de Salomon

Traditionnellement, ce pentacle doit être cousu dans le vêtement du mage pour s’assurer le respect des esprits.

(Tiré des Œuvres Magiques de Henri Corbeille Agrippa par Pierre d’Aban, Liège 1547)

Ronde des farfadets - scène de sabbat, huile sur bois, David Ryckaert III (1612-1661)

“Peinte à Anvers en 1651, époque où les procès en sorcellerie se multiplient tant dans le monde catholique que protestant, cette scène énigmatique dévoilé aux non-initiés le déroulement d’un rite satanique obscur.

A l’entrée d’une grotte, dans un puissant rayon de lumière, cinq créatures démoniaques dansent en cercle autour d’un pot en terre suspendu à l’envers au dessus de leurs têtes. L’un des protagonistes semble être un satyre, tandis que les autres sont des créatures squelettiques aux crânes et queues d’animaux, sautillant sur leurs pattes d’oiseaux. Assis à gauche, un petit démon utilise son propre nez pour jouer de la flûte tandis qu’un long serpent écailleux s’enroule autour d’une colonne cannelée brisée. Dans le coin supérieur gauche, un homme portant un enfant se découpe sur le bleu du ciel. Il s’agit certainement d’une évocation de Dieu le père. A l’extrémité droite opposée, une femme surgit de la grotte. Elle semble inviter de la main la compagnie dansante à la rejoindre dans les feux ardents de l’Enfer qui illuminent de leur clarté rougeoyante les parois du gouffre.

Cette opposition entre le Ciel et l’Enfer permet d’interpréter la scène comme une illustration des implications de la tentation. »

En février 1563 une lettre de John Dee adressée à Sir William Cecil présente ces thèses :

1 - Tout est Unité, créée et soutenue par l’Unique à travers ses Lois.

2 - Ces lois sont enseignées par les Nombres-Sons au même titre que les écrits.

3 - Il existe un art combinatoire des lettres hébraïques qui les rend valentes avec le Nombre, de telle façon que de profondes vérités se révèlent concernant la nature de l’Unique et Ses relations avec l’être humain.

4 - L’être humain est d’origine divine. Même s'il a été créé à partir de la poussière suivant la Genèse, il a l'essence du génie stellaire, ainsi que tous les êtres et choses créées, provenant de l'Unique.

5 - Il est essentiel de régénérer l’essence divine à l’intérieur de l’être humain, et cela peut être réalisé par les pouvoirs de l’intellect.

6 - Dieu se manifeste par les intentions des émanations, et l’être humain doit se dédier à l’étude de la divine sagesse pour affiner entièrement son être, et par la communion des anges eux-mêmes pouvoir entrer en présence de Dieu.

7 - Une compréhension des processus naturels (visibles ou non) rendrait l’être humain capable d'influer sur ces processus à travers les forces vertueuses de sa volonté, son intelligence et sagesse.

8 - L’Univers est un modèle ordonné de correspondance: chaque chose de l’Univers possède un ordre, une correspondance empathique et force stellaire en relation avec les autres et forme un ensemble uni.

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