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 La mise en valeur beaucoup trop belle de mon bébé chez @alliancemagique, avec plein de petits goodi

La mise en valeur beaucoup trop belle de mon bébé chez @alliancemagique, avec plein de petits goodies adorables ✨
Je suis si heureuse et fière de cette expérience incroyable, merci mille fois à toutes celles et ceux qui en ont fait des retours et des partages ici, vous ne pouvez imaginer ce que cela représente pour moi
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Un petit tour des lieux qui renferment une énergie particulière, de par leur emplacement, leur histoire, etc. Leur Genius Loci est en général fort, et vous pouvez donc choisir ce lieu comme endroit sacré pour un rituel.

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Les Carrefours:

  • Les croisements, par leur nature même de jonction de routes, sont des lieux de rencontre. Réputés être une “passerelle” entre les mondes, propices aux pactes, aux rencontres avec les esprits (défunts, petit peuple, démons…) et aux sortilèges (lieux d’offrande, de sacrifice, d’enterrement de certains objets, de rituels d’invocation, etc), surtout de nuit et dans des lieux isolés.
  • Le carrefour à trois voies est dédié à Hekate, divinité chtonienne reliant les enfers, la terre et le ciel. Le carrefour à quatre voies est lui, dédié à Hermès. Tous deux sont des esprits psychopompes (conducteurs des âmes des défunts). Les actes de nécromancie et de divination spirite sont également mieux réalisés dans de tels lieux.
  • Une croyance bien de chez nous raconte que tuer une poule noire à minuit à un carrefour permet d’invoquer le Diable en personne pour marchander avec lui.
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Les Grottes et cavernes naturelles : 

  • Dans la mythologie grecque, ce sont des voies directes vers le monde souterrain, et il faut donc considérer ces lieux comme sacrés pour les arts de la nécromancie, le travail avec les esprits, pour la néquie/Nekyia (un rituel de sacrifice pour obtenir des connaissances des morts) et la catabase/Katabasis (le fait de s'aventurer dans le monde souterrain, “descendre aux enfers”, qui est fait physiquement dans la plupart des légendes grecques mais qui peut aussi être interprété comme un pèlerinage spirituel).
  • Historiquement, la France regorge de grottes et cavernes ornées de peintures pariétales (Lascaux, Chauvet, etc). Nos ancêtres n’étaient pas des hommes des cavernes comme on pourrait le penser, ils n’y vivaient pas mais semblaient le considérer comme un lieu sacré, de culte, où le sorcier ou chamane (enfin, son équivalent préhistorique, vous aurez compris) accomplissait ses rites au plus proche des énergies de la Terre. Certaines théories pensent que les peintures de ces grottes pourraient être les visions des esprits se manifestant au chamane/devin.
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Les Mers :

  • Certains esprits résident dans les mers et océans. Selon l’histoire et les légendes qui lui sont rattachés, certains sont considérés très puissants pour les malédictions, les guérisons, les divinations et globalement, tous les domaines liés à l’élément Eau.
  • Selon le sort qu’on cherche à jeter (en fonction de ce qu’on cherche à attirer à soi ou a contrario repousser au loin), on ira sur le littoral soit à marée haute, soit à marée basse. La magie de la mer est en effet intimement liée à l'influence de la Lune.
  • Comme pour les grottes, il y a également un certain nombre d'esprits de défunts qui peuvent résider dans les eaux (en fonction de s’il y a eu un naufrage par exemple).
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Les Puits et sources sacrées : 

  • Les puits ne sont pas le produit d’une force de la nature, puisque creusés par les hommes. Le culte familier rendu aux puits se retrouve partout, non seulement dans les climats secs, où l’eau vaut plus que de l’or, mais aussi dans les pays tempérés. Ils représentent à la fois la vie et la mort. La vie, puisqu’il procure de l’eau, principe vital essentiel, et que c’est sur son rebord que se nouent les amitiés et intrigues amoureuses dans beaucoup d’histoires, et la mort, puisque plongeant dans les entrailles de la terre, jusqu’au royaume souterrain, d’où le son caverneux qui en remonte.
    Ils ont aussi la réputation d’exaucer les souhaits.
    Un puits dont l’eau serait contaminé est particulièrement adapté aux malédictions et magies liées à des esprits infernaux particuliers.
  • Certaines sources sont considérées comme sacrées selon les régions ou folklores, car leurs eaux auraient des vertus curatives ou magiques. On parle toujours dans les campagnes de ces eaux miraculeuses qui guérissent et rajeunissent (les fameuses fontaines de jouvence, ou eaux aux vertus magiques, concernant les maladies de peau notamment).
    Dans des croyances et légendes populaires, les sources servent également de refuge à certains esprits (notamment les fées et vouivres).  
  • Les Grecs bâtissaient des bassins artificiels aux jaillissements de leurs sources sacrées, en y associant des représentations de divinités. Les mythes romains comme celtiques offrent tout un répertoire de déesses et de nymphes siégeant dans quelque point d’eau. Le nom des rivières est souvent le même que celui des déesses ; la Seine est par exemple la déesse Sequana des Gaulois.
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Les Églises (toujours en usage) :

  • Les églises ont leurs propres parts d'esprits et de démons ; pour certains c'est un refuge pour les saints et les esprits, pour d'autres, c'est un lieu de pouvoir où l'énergie peut être exploitée à la fois pour des pouvoirs maléfiques et bénéfiques, car elles seraient en effet bâties sur des lieux d’énergies anciennement utilisés par les païens.
    Les Geni loci de ces sites anciens auraient survécus en trouvant refuge derrière les figures des Saints des églises. 
  • Les sorts effectués ici prennent généralement de nombreuses formes, allant de l'allumage de cierges et bougies de veillée à certaines fins, à ​​des rituels particuliers sous la forme de messes.
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Les Cimetières : 

  • Sous l’égide de la Faucheuse et de ses nombreux esprits, le lieu de repos des morts est considérée comme une terre sacrée, et ce depuis l’antiquité. Les empereurs chrétiens promeuvent des lois contre la destruction, la violation et l’atteinte aux sépultures.
  • Le cimetière est un lieu propice à tous les arts de la nécromancie ou de la magie en général. Il est préférable de l'entreprendre avec une connaissance approfondie du respect du-dit cimetière. Il est important aussi d’avoir la capacité de faire la distinction entre les tombes actives et inactives, et les esprits qui s'y promènent.
  • La terre de cimetière est réputée avoir comme vertu de renforcer les rituels de magie avec l’esprit des morts, et notamment celui de ses propres ancêtres, lorsqu’on cherche à solliciter leur aide.
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Les Lacs :

  • De par leur nature d’eaux stagnantes et calmes, on leur attribue la capacité d'apporter patience et immobilité. Ce sont aussi des espaces propices à l'invocation de divers esprits, dont certains considérés comme maléfiques, ou au moins malicieux (les esprits du petit peuple notamment). 
  • Parmi des légendes auvergnates, celles des lacs de Guéry et de Servières racontent l’histoire de trois soeurs piégées entre ces deux points d'eau par un génie malveillant, jaloux de leur beauté. Toujours en France, la dame du Lac est une entité lacustre de Brocéliande en Bretagne, fée des eaux et magicienne perçue comme ambivalente, tantôt positive dans son aide à Arthur (elle lui donne Excalibur, et l’amène à Avallon après sa mort) et négative (jalouse, elle enferme l’âme de Merlin dans son palais).
  • Les lacs peuvent également être utilisés dans des actes de divination, à la nuit tombée, en scrutant le reflet de la lune à la surface de l'eau.
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Les Rivières et cours d’eaux :

  • L'eau courante est un lieu de purification : non seulement le mouvement de l’eau peut permettre de purifier vos cristaux si vous les y faites tremper, mais les esprits des rivières ont la capacité de briser, ‘laver’ ou emporter les choses avec le courant : Tourné.e vers l’aval, les pieds dans l’eau, vous vous videz de ce qui vous pèse ou ce dont vous voulez vous débarrasser dans votre vie, en visualisant le courant tout emporter. Puis, en vous tournant vers l’amont, vous vous remplissez des énergies nouvelles que l’eau vous apporte.
  • Une croyance populaire veut que si vous vous tenez à une rivière et qu'elle coule vers votre demeure, la rivière peut vous apporter des objets, tels des offrandes. Si vous vous tenez plus loin sur la même rivière et qu'elle coule en s'éloignant de votre maison, alors elle peut emporter avec elle vos biens.
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Les Églises (abandonnées cette fois ci) :

  • Il s'agit d'une zone qui peut être adaptée à toute forme de sortilège, car ayant encore un certain degré de pouvoir : des résidus des énergies saintes du lieu.
  • Mais tenez compte que divers esprits qui ne pouvaient pas entrer dans l'église peuvent y entrer maintenant.
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Les Forêts : 

  • Sous la domination de divers esprits, la forêt est un lieu énergétique riche et utile à de nombreuses formes de magie. Un tas de pierres (un cairn) peut être érigé dans la forêt comme lieu de culte où y déposer des offrandes. On peut aussi faire de la magie en utilisant les plantes, les arbres ou les animaux de la forêt comme ressources.
  • Plus on s'enfonce dans la forêt, plus on approche des forces primordiales qui y résident. Une autre croyance à retenir est qu'il ne faudrait jamais entrer dans la forêt sans faire d'offrande, de peur d'être trompé.e par les esprits et emmené.e hors des sentiers battus. 
  • Les zones frappées par la mort (avec des animaux en décomposition, des mauvaises herbes mortes, des plantes et arbres séchés, des étendues d’herbes mortes où aucun animal ne va) doivent être approchées avec précaution. Toutefois, les pouvoirs qui s'y trouvent peuvent être invoqués dans de puissantes malédictions. A contrario, les zones où prospère la vie (abondance d’espèces végétales, champignons et traces de vie animale) ont généralement une puissance positive.

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Cet article est ma traduction (et aussi une version enrichie et appliquée au folklore français) d’un post anglais originalement écrit par theoldcottage.
Dites moi si vous voulez une suite, ou si vous avez une suggestion d’autres lieux !

Sceau de l’Archange Gabriel

“Il se doit d’être invoqué un jeudi avant l’aurore. Son pouvoir est très grand et il peut faire un grand bien, à travers lequel il t’instruira.”

- extrait du Grimoire d’Armandel

Le Grand Pentacle de Salomon

Traditionnellement, ce pentacle doit être cousu dans le vêtement du mage pour s’assurer le respect des esprits.

(Tiré des Œuvres Magiques de Henri Corbeille Agrippa par Pierre d’Aban, Liège 1547)

Ronde des farfadets - scène de sabbat, huile sur bois, David Ryckaert III (1612-1661)

“Peinte à Anvers en 1651, époque où les procès en sorcellerie se multiplient tant dans le monde catholique que protestant, cette scène énigmatique dévoilé aux non-initiés le déroulement d’un rite satanique obscur.

A l’entrée d’une grotte, dans un puissant rayon de lumière, cinq créatures démoniaques dansent en cercle autour d’un pot en terre suspendu à l’envers au dessus de leurs têtes. L’un des protagonistes semble être un satyre, tandis que les autres sont des créatures squelettiques aux crânes et queues d’animaux, sautillant sur leurs pattes d’oiseaux. Assis à gauche, un petit démon utilise son propre nez pour jouer de la flûte tandis qu’un long serpent écailleux s’enroule autour d’une colonne cannelée brisée. Dans le coin supérieur gauche, un homme portant un enfant se découpe sur le bleu du ciel. Il s’agit certainement d’une évocation de Dieu le père. A l’extrémité droite opposée, une femme surgit de la grotte. Elle semble inviter de la main la compagnie dansante à la rejoindre dans les feux ardents de l’Enfer qui illuminent de leur clarté rougeoyante les parois du gouffre.

Cette opposition entre le Ciel et l’Enfer permet d’interpréter la scène comme une illustration des implications de la tentation. »

Textiles sacrés : se relier à l’invisible

Quelques photos légendées d’une exposition textile intitulée Mondes Sensibles, découverte au musée Bargouin à Clermont-Ferrand. La magie et le rituel/sacré ne sont jamais loin.

Capuche d’enfant, peuple Shin, province Khyber Pakhtunkhwa.

Les costumes traditionnels du peuple Shin, des bergers nomades vivant dans la région de l’Indus Kohistan, sont décorés de plombs, porte-clés, chaînettes, fermetures éclairs, cadenas et boutons en laiton. Les capuches dont les femmes revêtent leurs bébés sont ornées de façon similaire, dans un but de protection.

Détail d’un plastron pour enfant, Turkménistan.

Les décorations en perles, en broderie, les coquillages et les sequins servent à éloigner les mauvais esprits et à protéger des maladies.

Couverture pour bébé, peuple Tai Nuea, Laos.

Au Laos, les textiles ont toujours une signification spirituelle, car ils sont étroitement liés à leurs croyances où se mêlent tradition bouddhiste, mythes et rituels animistes plus anciens. L’un des symboles les plus importants est le motif en spirale, représentation du « Naga », divinité serpentine qu’ils considèrent comme leur ancêtre. Le symbole du losange est un récent puissant que l’on retrouve tout aussi fréquemment. Ces motifs sont très appréciés sur les tissus liés aux enfants car dotés du pouvoir d’appeler les esprits et de protéger le porteur des forces du mal.

Détail d’un porte-bébé du peuple Shipibo, Pérou.

Confectionné à partir de bandes d’écorces ou de coton tissés par la mère, et des pendeloques en os, gravées chacune d’un motif unique à caractère protecteur, réalisées par le père.

Détail d’unChyrpy (manteau richement brodé) de la tribu Tekke, Turkménistan.

Les broderies consistent en des rangées de tulipes stylisées, symbole de fertilité et d’abondance.

Bannière cérémonielle, Kain roto, peuple Toraja, Indonésie.

Considérées comme sacrées par les populations locales, les bannières roto sont dressées sur de hauts poteaux en bambou lors des funérailles d’un personnage de haut rang. Les motifs, assimilés aux étoiles et au soleil dans l’univers, ont une portée symbolique d’une grande complexité, difficile à appréhender.

Tunique de femme chamane, peuple Yi, Chine.

Les pratiques spirituelles du peuple Yi résultent d’un mélange d’influences religieuses diverses. Lors des rituels, la chamane (bimo) revêt une robe chasuble en coton teint à l’indigo, ornée de motifs géométriques formés d’applications de tissus, de broderies ou obtenus par la technique du batik.

Blouse de femme, Albong Sanlah, peuple Bilaan, Philippines.

Les blouses réalisées et portées par les femmes Bilaan sont riches de connotations religieuses. Ces textiles sont souvent utilisés dans des rituels d’invocation de divinités, pour assurer la protection du créateur, du porteur et de la communauté à travers des motifs en perles de nacre.

Tissu de cérémonie, Sarita, peuple Toraja.

Chez les Toraja, la protection textile est intimement liée aux mythes et aux cérémonies. Parmi eux, la sarita, une bannière cérémonielle suspendue aux pignons de la maison ancestrale d’un clan, dont les spirales, losanges et cercles concentriques sont des symboles forts évoquant fertilité, noblesse et convivialité. Elle accompagne aussi de nombreux rituels essentiels à la vie de la communauté, réparties en deux catégories : les rituels de l’Ouest et ceux de l’Est. L’ouest ou Royaume du soleil couchant est associé aux rites funéraires. A l’Est ou Royaume du soleil levant, les rites célèbrent la vie et la fertilité.

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