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Il y a 27 ans, le 28 octobre 1989, disparaissait Kateb Yacine, l'un des écrivains les plus importants de l'histoire de la littérature nord-africaine. Il est issu d'une famille berbère chaouie lettrée de Nadhor, actuellement dans la wilaya de Guelma, appelée Kbeltiya(ouKeblout). Ce « poète en trois langues», selon le titre du film que Stéphane Gatti lui a consacré, demeure un symbole de la révolte contre toutes les formes d’injustice, et l’emblème d’une conscience insoumise, déterminée à rêver, penser et agir debout.

«On croirait aujourd’hui, en Algérie et dans le monde, que les Algériens parlent l’arabe. Moi-même, je le croyais, jusqu’au jour où je me suis perdu en Kabylie. Pour retrouver mon chemin, je me suis adressé à un paysan sur la route. Je lui ai parlé en arabe. Il m’a répondu en tamazight. Impossible de se comprendre. Ce dialogue de sourds m’a donné à réfléchir. Je me suis demandé si le paysan kabyle aurait dû parler arabe, ou si, au contraire, j’aurais dû parler tamazight, la première langue du pays depuis les temps préhistoriques… » Extrait du livre de Kateb Yacine, Les Ancêtres redoublent de férocité, Bouchène/Awal, Alger, 1990. 

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Page de titre de l'édition de 1857 des Fleurs du Mal, épreuve corrigée par Baudelaire.

Page de titre de l'édition de 1857 des Fleurs du Mal, épreuve corrigée par Baudelaire.


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