#frances

LIVE

I know I’m not a great guy, he said. But I do love you, you know. Of course I do. I’m sorry I didn’t tell you before, but I didn’t know if you wanted to hear it. I’m sorry.

I was smiling. My eyes were closed still. It felt good to be wrong about everything. Since when have you loved me? I said.

Since I met you, I would think. If I wanted to be very philosophical about it, I’d say I loved you before then.

—Conversations With Friends, Sally Rooney.

The fact that Taylor said — ‘Fuck the Patriarchy’ in All Too Well (10 minute version) which might have been taken from Sally Rooney’s Conversations With Friends, which is apparently one of Taylor’s favourite books and also the soon-to-be-released tv series with Joe Alwyn as the main character — is eating me alive, and I didn’t know where else to go with all this bromelianised knowledge!

C'est drôle, je pensais vraiment pas m'attacher cette fois.

Histoire de guerre

Tes draps sont les boucliers.

Tu m'enlaces, m'attrapes, me retournes.

Ton lit est le champ de bataille.

Tu descends tes mains dans mon dos, les fais danser sur ma peau.

Tes lèvres sont les tambours.

Tu me regardes, me respires, m'aspires.

Ton corps est le soldat.

Tu me tues, j'agonise de plaisir.

Sur un banc.

Je me suis assise seule et j'ai attendu.

Un truc extraordinaire qui me sortirait du quotidien. Une soucoupe qui m'emenerait au loin. Un garçon qui me prendrait par la main. Un crie qui guiderait mon chemin. Un trésor, une énigme, un parchemin.

Une pigeon s'est envolé.

Je me suis levée et m'en suis allée.

On se ment à nous mêmes. On écume les soirées à la recherche d’une petite étincelle de vie, comme si une seconde de bonheur nous suffirait à ne pas renoncer. 

Je veux plus que ça. Une seconde ne me suffit pas. Je veux toutes ces choses que nous montrent les films, que nous font écouter les chansons, que nous font vouloir les publicités. Je veux pouvoir me dire que si je mourrais là maintenant, j’aurais vécu.

Pourquoi tu me fais ça putain.

Tout ce que je veux c'est que tu sortes de ma tête.

On danse ?

A toi qui m'a aimée le temps d'une soirée.

On s'est regardé, sourit, voulu, goûté. Tu as été mon amour d'ivresse. Et pour cela je te remercie.

A toi dont j'ai oublié le nom.

Qu'aurait dit l'enfant que j'étais de l'adulte que je deviens ?

23:12

Un matin je partirai sans savoir où.

Un matin je lui dirai qu’il me manque.

Un matin je quitterai tout sans leur dire.

Un matin je parlerai sans réfléchir.

Un matin je rencontrerai des inconnus.

Un matin je n’aurai plus envie de me coucher.

Un matin je ne penserai qu’à moi.

Ce soir j’attends le matin.

Je me surprends à repenser à toi. À sourire en imaginant ton visage. À espérer que nos regards se recroiseront un jour.

J'ai tendance à oublier les mauvais souvenirs.

Le seul qui me revient c'est qu'on s'est aimé.

Miroir mon beau miroir

Elle me regarde.

Elle me dégoute. Elle fait comme si on était pareilles. Elle est laide. Je vais lui casser la geule. Je peux plus voir sa tronche. Elle me répugne.

Je lui en fous une en plein dans le pif.

Y a des bouts de verres partout.

Coule

Ça fait un bien fou de pleurer.

Je me suis jamais senti aussi libre.

Je me suis regardé et j'ai vu que j'allais mal.

J'ai rien caché, j'ai pas fais semblant.

Ça fait du bien.

J'ai toujours été la personne sur qui on se reposait. Maintenant que mes jambes cèdent ils tombent.

Sur les quais

On est jeunes alors on sourit.

On pense que demain nous appartient alors on vit la nuit.

On s'ennivre alors on oublie.

Et puis ca a fait tilte.

Tu ne m'aimais plus.

Y a de ces sourires qui restent incrustés dans ta rétine jusqu'à ce que t'en pleures.

Je me sens bien aujourd'hui espérons que la nuit ne tombe jamais.

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