#poésie
Miroir mon beau miroir
Elle me regarde.
Elle me dégoute. Elle fait comme si on était pareilles. Elle est laide. Je vais lui casser la geule. Je peux plus voir sa tronche. Elle me répugne.
Je lui en fous une en plein dans le pif.
Y a des bouts de verres partout.
Coule
Ça fait un bien fou de pleurer.
Je me suis jamais senti aussi libre.
Je me suis regardé et j'ai vu que j'allais mal.
J'ai rien caché, j'ai pas fais semblant.
Ça fait du bien.
J'ai toujours été la personne sur qui on se reposait. Maintenant que mes jambes cèdent ils tombent.
C’est toujours la même chose, je me persuade que ça sera enfin bien, et tout ce qui change c’est que ça fait encore plus mal qu’avant.
Je crois que je suis en train de me perdre
Sur les quais
On est jeunes alors on sourit.
On pense que demain nous appartient alors on vit la nuit.
On s'ennivre alors on oublie.
Et puis ca a fait tilte.
Tu ne m'aimais plus.
Y a de ces sourires qui restent incrustés dans ta rétine jusqu'à ce que t'en pleures.
Je me sens bien aujourd'hui espérons que la nuit ne tombe jamais.
Des fois je regarde derrière moi et je me dis que c'était beau.
Le sable avant la pluie. Le château encore debout. Le soleil encore chaud.
En vrai l’amitié c’est pas moins casse-couilles que l’amour.
On est juste plus les mêmes.
Tu n’as pas à me reprocher tes insécurités. A mettre sur mes épaules le poids de ta douleur. J’ai toujours voulu t’aider, mais aujourd’hui je cède.
Des fois il regardait en arrière.
Il aurait aimé se tendre la main.
Ne pouvant plus se cacher sous ses airs fiers.
Il aurait aimé changer de fin.
Jamais plus cinquantenaire.
Il aurait aimé redevenir gamin.
Sa vie, un éternel calvaire.
Il aurait aimé ses cheveux châtains.
Te broyer. Te noyer. Sortir tes yeux épars de leur orbite pour te les enfoncer au fond du cœur qu’ils remarquent d’eux même son absence. Te faire danser à un rythme satanique sur des musiques épileptiques jusqu’à ce que tes genoux cèdent. Je veux te voir ramper à Terre réclamant ton salut. Je veux te voir écrasé par ton poids. Je te veux cadavre. Je te veux sang. Je te veux sombrer et ne jamais remonter.
« Les copains d’abord », which means friends first in french, by Georges Brassens
« Les copains d’abord », Georges Brassens