#yoyotinz
Do you remember ‘Afemakpor’-Delasi’sode to his late dad? If you don’t, you can read more about it from our review of the music video here.
Delasi has been journeying around the globe with his Thought Journey album since its release, and is currently up to a lot in his motherland and wherever music takes him. While in Kenya, he collaborated with some dope artists and producers. Today we are happy to share with you a hot banging remix from the talented Kenyan producer Jinku who’s “Amadeyo’ EP (Released via Sofa Lounge Records) made rounds on the internet on prestigious blogs like The Fader.
Here’s what Jinku had to say about remixing Afemakpor:
”To be honest I really struggled with this song, and I had almost given up. The original had this really great African sample and without that, I really wondered what I could create. So I tried to recreate that using Delasi’s own vocals. I don’t know the context of the song, to me it felt like a love song that was trapped in a tribal beat. I just wanted it to be sensual and Delasi’s words to be felt more than the beat, so I gave the song more space. I just imagined I was scoring an intimate dance scene between two star crossed lovers“
You can stream and download 'Afemakpor’ (Jinku Remix) here, and follow Delasifor more updates on his subsequent thought journeys.
Today, the 6th of May is Day 1 of a three-day graffiti art event to be held inside James Town, Accra. The event, Meeting Of Styles, is put together by a line-up of graffiti artistes known as Ghana Graffiti. This is how they are describing the event:
MEETING OF STYLES is an introductory graffiti art event by the Ghanaian crew Ghana Graffiti. The crew is set to challenge societal defects using street art as a medium to communicate with the citizens of a disturbed biome. Altering physical space with thought-provoking and creative content for social change and aesthetics is the function of the crew even as the members individually address various topics of a changing world. The graffiti crew hopes to be an artistic body of exclusively street artists pushing GHANA beyond corridors.
This one is the introductory Meeting of Styles event, and it ends on Sunday, the 8th of March 2016. You should pass through James Town between today and Sunday to enjoy and engage with graffiti art and artistes and enthusiasts. And of course, yoyo tinz will be around.
For more information, see attached poster, visit the event facebook page, or just enquire with us.
Last night, Supreme Rights Music premiered the video for Worlasi’s yet to be released single, One Life. The event took place inside The Studio, Osu, and was attended by fellow artists and enthusiasts of Worlasi’s craft.
One Life features the Hungary-based Sena Dagadu, and addresses itself to questions about “Heaven”- in relation to the quest to end up there after death.
Before the video (directed by ABSTRAKTE) was premiered, Worlasi treated the house to live performances of a couple of his songs-old and new, much to the audience’s amusement.
The audio and visuals for One Life will be released onto the web on Monday, April 18th, and yoyo tinz will bring you a detailed review of the video.
It’s been a couple of Mondays without our occassional #MusicMonday selections. This week we bring to you a few songs that were released over the last few weeks.
Kwame Nkrumah by Kojey Radical.
This is apparently an ode to Kojey’s dad and the first president of Ghana, Kwame Nkrumah. Kojey Radical is identified as having ‘British and Ghanian roots.’ This song is vim-filled and provocative. Stream on Soundcloud here.
You Don’t Wanna Know by C-Real.
The EmCeo was featured -alongside Kyekyeku- on the debut version of our Mash Up series (video out soon.) He was also on Dj Black’s Open House Party on Joy Fm over the weekend, and he did something a bit unusual. “You Don’t Wanna Know” is his latest joint. Listen & download here.
No Hear Don’t Care by Ru.
When an artist is so generous they give a gift on their birthday. That’s what Ru did yesterday- giving us this gift on his birthday yesterday. The title of this one, No Hear, Don’t Care is a clever pun on the “… hair, don’t care” variations. Stream this song on Ru’s soundcloud here.
Fire Burn Dem (remix) by Flowking Stone ft. Sarkodie & Shatta Wale.
Flowking Stone features Sarkodie and Shatta Wale on this remix of his single, Fire Burn Dem. All three artists did their thing on this one, but from the bit gathered, it seems people are feeling Sarkodie on this one. Listen for yourself here. Stream (and download) here.
« Ebibiman » est un mot Akan, le groupe ethnique majoritaire au Ghana, qui signifie le « pays des noirs », l’Afrique. Akan est le nom de la principale ethnie ici au Ghana, présente aussi dans certaines parties de la Cote d’Ivoire, mais aussi le nom d’un jeune rappeur. Il aspire à devenir, par le biais de sa musique, un véritable porte-parole d’Ebibiman.
Akan se fait connaître par un EP éponyme suivi du titre, très poétique et soul Obiba JK. A travers son travail nous découvrons un individu plein d’idées, de questionnements et d’ambition. Au cours de l’entretien réalisé par Moshood, Akan nous fait part de sa profonde estime pour Kwame Nkrumah, partage sa philosophie de vie, ses points de vue et bien plus encore…
Dans quel univers as-tu grandi, en termes de musique, etc. ?
Je n’ai pas grandi en écoutant beaucoup de rap. Mon enfance a plutôt été bercée par le high life, Adofo, Sibo Brothers, Nana Kwame Ampadu et ses semblables… Jusqu’à que mes amis et moi commencions à acheter les cassettes d’Obrafour, de Lord Kenya ou encore de Kwaadee.
Entre Anansesem et Abakosem lequel des deux pourrais-tu écouter sans jamais te lasser ? Pourquoi ?
(Aansesem est un conte populaire narrant les aventures d’Ananse (araignée en Akan). Petit farceur il peut être tour à tour très sage ou un peu fourbe mais toujours rusé. Ces histoires sont racontées aux enfants dans un but éducatif.
Abakosem peut se traduire par « histoire » mais désigne plus précisément ces «contes pour adultes» dont les thèmes vont des conseils pratiques aux récits historiques en passant par des fables érotiques.)
Je pense qu’il n’y a pas vraiment de frontière entre les contes populaires et l’Histoire, il en va de même pour Anansesem et Abakosem. Les contes sont juste une façon détournée de raconter l’Histoire. Si tu aimes l’Histoire alors tu ne peux pas mettre les contes de côté. Ils marchent main dans la main.
Qu’est-ce que la Culture signifie pour toi ?
La Culture c’est l’identité. La Culture c’est qui tu es, d’où tu viens et où tu vas. Sans culture on est perdu.
Dans tes chansons tu parles beaucoup de se trouver, d’être soi-même… Des concepts un peu abstraits, que signifient-ils pour toi ?
Cela signifie trouver un équilibre entre ce qu’est « être humain ». Un équilibre entre le bien et le mal. Connaître les moments où tu fais des erreurs, aussi ceux où tu te pardonnes.
Toute personne qui écoute attentivement ta musique, pourrait penser que tu es une personne très philosophique. Quelles sont tes philosophies de vie ? Peux-tu en partager au moins une avec nous ?
Si je ne me trompe pas, l’Humain est ce qui a été fait de plus complet dans l’histoire de la Création. C’est une bénédiction de Dieu. Nous sommes des êtres puissants. Nous avons tous des pouvoirs. Qu’est-ce que cela signifie ? A quoi doit-on utiliser ces pouvoirs ? Quelle est notre raison d’être, d’exister ? Que voulons-nous laisser derrière nous?
Qu’est-ce qui te pousse à utiliser ta musique pour être un porte-parole d’Ebibiman ?
Je me dois de me battre pour quelque chose. Surtout quand Ebibiman est en train de perdre ses enfants sous l’influence européenne. C’est triste. Qu’en est-il de notre histoire ? Notre culture, nos tabous, tout ce qui contribue à nous rendre unique ? Je veux que ma musique transmette un message, c’est le meilleur outil que j’ai. Alors je partage les histoires d mon peuple avec mes frères, pour qu’ensemble nous renforcions nos racines. Car comme j’ai dit, si on perd notre culture, on est foutu.
A quel point est-ce important pour toi de faire de la musique engagée plutôt que de la musique pour la musique ?
C’est très important car je sais que quelqu’un m’écoute et me regarde. Un jour, quand j’aurai des enfants, mon petit frère et ma petite sœur ou le gosse de mon quartier, marchant comme moi, s’habillant comme moi, je veux dire, ils me regarderont, et si je tombe, alors ils tombent avec moi. Qu’est-ce que je leur enseigne ? Le rap est une bénédiction de Dieu, à propos de quoi dois-je donc rapper ? Je ne peux pas rapper juste pour rapper.
Tu cites Kwame Nkrumah un bon nombre de fois dans tes chansons. Qu’est-ce que tu penses de l’homme, de son idéologie, de ses 9 années de mandat en tant que leader du Ghana?
Oh oui. Nkrumah, un des plus grands à jamais le faire, et c’est l'un des miens. J’admire son héritage. Il est le bon exemple de ce qu’être un modèle. Son leadership, sa vision et tout. Il a vécu une bonne vie en dépit de ses défauts, comme tout être humain. Il a laissé derrière lui les marques d'un bon leadership qu’il convient de suivre. Il est l'une des personnes que j’admire en matière de leadership.
If you had the chance to say just one thing to President Mahama, what would that be?
I’m not a politics person. I don’t know much about Mahama as a president but I think presidency is a big task, the entire country looking up to you is so much work. I think he should do all he can to serve the people of Ghana.
Si tu avais la chance de dire quelque chose au président actuel Mahama. Que dirais-tu ?
Je ne suis pas politisé. Je n’ai pas grand chose à dire/je ne sais pas grand chose à propos de Mahama mais je sais que présider est une lourde tâche. Le pays entier a les yeux rivés sur toi, c’est un travail énorme. Je pense qu’il devrait faire tout ce qui est en son possible pour servir le peuple ghanéen.
En une phrase parle-nous de l’art du tatouage ?
Le tatouage est une forme particulière d’art. Body art en fait. Tu endures de la douleur pour un tatouage. Donc si tu en as un ça devrait signifier quelque chose d’important pour toi.
Dans une de tes chansons tu rappes à quel point tu détestes les règles. De la même façon, dans la plupart de tes chansons tes références à Akorabone (mauvais garçon en Akan) donnent l’impression que ta vie, du moins ton enfance, est faite de rébellion et du sentiment d’être différent et incompris. Est-vrai et à quel moment et où le rap s’en est mêlé ?
Hahahahaha. J’étais un enfant plutôt calme et docile et c’est comme ça qu’on m’a élevé. Nous avions ce principe dans ma famille, d’être calme, cool et d’accepter les choses comme elles nous les aient été présentées. D’ailleurs, je suis toujours quelqu’un de cool haha !
Jusqu’au moment où j’ai commencé à me poser des questions, à nourrir ma curiosité, et tenter d’être qui je suis et non ce que les gens pensent que je suis ou désirent que je sois. J’entends par là, utiliser ma musique pour exprimer mes idées et mes pensées. Et ça a été mon plus gros challenge. Du coup Akorabone fait référence au nouveau moi, et questionne les règles auxquelles nous devons obéir.
Encore et encore, tu dis dans tes chansons que tu n’es pas là pour vendre ou pour « les frivolités » (à défaut de trouver un mot plus approprié). Pas mal d’artistes ont commencé à faire de la musique « alternative », et se sont rendu compte que c’était difficile et ont fini par faire quelque chose de plus commercial (le plus souvent de la musique pop ou dance) dans l’espoir de trouver les fans, la célébrité, l’argent qu’ils ne trouvaient pas avant. Est-il possible qu’un jour Akan devienne un de ces artistes ?
Tu sais nous aspirons tous à rencontrer le succès, c’est un rêve universel. Je veux dire, la célébrité et la richesse ne sont pas de mauvaises choses. L’argent est important pour vivre.
Mais pensons à quel type de célébrité nous voulons être, et comment il ou elle a obtenu son succès. Mon but est d’inspirer les gens par ma musique, c’est cette célébrité là que je veux. L’autre chose à propos de la musique, c’est qu’importe le genre, si c’est de qualité il y a de fortes chances pour que de nombreuses personnes apprécient. Et le salaire ? Tout travaille mérite salaire, pas besoin de l’éviter.
Quels sont les projets sur lesquels tu travailles ou va travailler dans le futur ?
Je pense que l’EP Akan gagne peu à peu de nouveaux auditeurs. Les gens ont besoin de temps pour apprécier, digérer. Je suis focalisé sur l’objectif de trouver la plus large audience possible. Mais il va certainement y avoir quelque chose après Akan EP.
Complète. Le rap n’est pas…
Négatif.
Le Studio (OSU) a accueilli la première édition du Mash up de Yoyo Tinz le soir du 28 février 2016. Le rappeur C-real a été invité aux côtés du chanteur et guitariste Kyekyeku à revisiter certains de leurs titres. L'occasion de faire s'entremêler le flow hip hop du premier avec les sonorités acoustiques de la highlife du second. Pour une fusion artistique éclatante !
Chacun des morceaux était suivi d'un temps de questions au cours du quel les 30 invités ont pu interroger les artistes sur leurs influences, leurs pensées, leurs projets :Quels musiciens vous ont inspiré ? Que signifie être un rappeur au Ghana? Comment le processus de création se met en place?
L'événement a été intégralement enregistré par yoyo tinz et sera diffusé très bientôt sur la chaîne YouTube.
Le premier episode, mais pas le dernier, de la serie mash up a mis a l’honneur Kyekyeku et C-real et sera suivi de nouvelles collaborations uniques entre artistes hip hop et artistes appartenant a d'autres styles musicaux. Rendez vous chaque dernier dimanche du mois au studio. Le prochain Mash up est prévu pour le dimanche 24 Avril 2016, contactez yoyo tinz pour vos invitations.
The Sunday 28th February night, The Studio (OSU) hosted the first edition of “Mashup by Yoyo Tinz”. The rapper C-real had been invited to perform his songs alongside the singer and guitarist Kyekyeku. The opportunity is to mix the urban style of the hip hop artist to the acoustic rhythm of highlife by the latter in artistic fusion purpose.
Question times also accompanied the music session. Which musicians inspired them ? What does being a rapper in Ghana mean ? How does the creation process take place ? About thirty people gathered around this cozy and intimate place and led the artists to express themselves about their influences, opinions, and ideas.
Yoyo Tinz recorded the event which will be released for broadcast very soon on the YouTube channel.
Kyekyeku and C-real were the artists featured for the first episode but more artists will come. The plan is to keep featuring hip hop artists with different musicians of various style for unique pieces, every last Sunday of the month at the Studio.The next Mash up is scheduled for Sunday 24th April 2016, holla at the yoyo tinz team for your invitations.
Lorsque que l’on demande comment l’on pourrait décrire le duo FOKN Bois en un mot c’est presque toujours celui-ci qui ressort : Controversé.
C’est tout à fait juste ! Pour autant les FOKN Bois sont bien plus que ça. Plusieurs adjectifs pourraient décrire avec pertinence le groupe : caustique, malicieux, créatif, intelligent, frondeur, …
Tout ça se reflète dans leur musique, à travers leurs films et les couvertures de leurs albums, du moins celle de leur premier opus : FOKN WIT EWE (que l’on pourrait dans ce cas traduire par « baiser une brebis » mais qui renvoie également à l’ethnie Ewé présente au Ghana et au Togo, et nous prouve encore l’esprit corrosif du duo)
Les couvertures de leurs albums ont d’ailleurs fait couler beaucoup d’encre, notamment celles de Coz Ov Moni-The remix EP et FOKN DunaQuest In Budapest, critiquées pour leur « portrait misogyne des femmes africaines ». Dans un article de Chimurenga’s The Chronic, le duo est amené à se prononcer sur le sujet : « Nous admirons également l’esprit et le cœur des femmes africaines mais les représenter graphiquement aurait été quelque peu morbide. On a donc décidé de montrer ce qui, d’après nous, attire le plus chez les femmes et laisse une impression visuelle forte dans notre cortex. La misogynie est très relative, à partir de quel moment considère-t-on quelque chose comme misogyne? Si nous étions des musulmans « hardcore » faisant de la musique et montrant à chaque fois seulement les yeux des femmes dans notre travail on nous qualifierait de misogynes-musulmans. »
Revenons-en à la couverture de FOKN WIT EWE, crée par Hanson Akatti. Elle contient un grand nombre d’allusions, de clins d’œil à certaines situations et problèmes que l’on retrouve tout au long des chansons. On vous présente six détails de cette couverture qui ont pu, ou non, vous échapper :
Deux pots de crème pour se blanchir la peau : sur chacune des tables de chevet ces deux crèmes décolorantes- Milky way et Brite is right (que l’on pourrait traduire par voie lactée et Etre clair c’est plaire !) – sont celles auxquelles fait référence FOKN Bois dans l’introduction du titre 5 « Want to be white » (Vouloir être blanc)
Deux livres sacrés (la Bible et le Coran) : ils sont placés sous le lit dans lequel Wanlov et M3nsa couchent avec la brebis. Il n’est pas abusif de conclure que c’est de la Bible qu’ils se sont inspirés pour parler du retour de Jésus dans « Jesus is coming » (Jésus arrive), et du Coran qu’ils tirent les notions telles que « le haram » qu’ils mentionnent dans le titre 12 « Sexin Islamic Girls » (Coucher avec des filles islamiques)
Un FOKN KNEWESpaper (jeu de mot avec newspaper journal en anglais) :posé sur le sol du côté de Wanlov le gros titre du journal annonce « Woyome Azonto’s Ghana’s Economy » et fait référence à la célèbre affaire de corruption concernant le businessman Woyome (pour plus de précisions… demander à Google). Dans la chanson 10 de l’album nous apprenons que le groupe à une station de radio – FOKN Radio. En plus du journal, nous ne pouvons que conclure que FOKN Bois est très sérieusement engagé à répandre le FOKN gospel !
L’espace : souvenez-vous du titre 11 « Extra Terrestrial Sex » (Sexe Extraterrestre) « having sex in the space » (S’envoyer en l’air dans l’espace). Et bien, ils ne mentaient pas ! En regardant à travers la fenêtre vous pouvez voir que cette scène de sexe a vraiment lieu dans l’espace ! Vous pouvez même apercevoir le visage des aliens.
Deux affiches (de chaque côté du mur) :Une « Son impérial majesté Haile Selassie » - écoutez la chanson 15 « Rasta fried rice » (Rasta riz frit) et faites-vous votre propre idée. La seconde est une affiche de Bruce Lee – une nouvelle fois allez écouter le titre 6 « Famous in China » (Célèbre en Chine) et voyez si vous trouvez quelques connections.
Un flyer d’Obama : traînant sur le sol du côté de M3nsa. Vous vous rappelez le slogan « Yes we can » (oui nous pouvons) de la campagne de Barack Obama ? Les FOKN Bois pensent autrement et c’est ce que le flyer nous annonce « No u can’t Obama » (Non tu ne peux pas Obama). C’est aussi précisé par Wanlov dans la dernière chanson de l’album « Gimme pinch » (Pince moi)
Avez-vous trouvé d’autres message subliminaux ? Mais attendez… Pourquoi Wanlov – qui se balade généralement pieds nus – porte-t-il des chaussures au lit ?
Vous avez là le point le plus important : Si vous avez manqué une (ou plusieurs) de ces références la morale de l’histoire est qu’il faut à tout prix ‘consommer’ toute chose produite par FOKN Bois en ouvrant grands vos oreilles, vos yeux, votre cœur et votre esprit !
N.B : Nous tenons à préciser que les traductions des titres de chansons et d’albums présentes dans cet article ne permettent pas de saisir la complexité, l’humour et la finesse des versions anglaises. Les références, culturelles notamment, ainsi que les jeux de mots se perdent quelque peu dans les traductions.
FOKN Bois se produira en concert à l’Alliance Française d’Accra demain (27 Février) à 20h. Les tickets seront en vente sur place pour 20 GHC.
Ce sera l’occasion d’assister aux performances d’Efo Chameleon, Pappy Kojo,Joey B,Sister Debbie,Sena Dagadu et des FOKN Bois eux même. Plus d’informations ici.
Upon asking anyone who has a fair idea who the FOKN Bois are to describe the duo in one word, you’re likely to get the response: Controversial; which is true, but the Bois are much more than just that. Other adjectives that could aptly describe the FOKN Bois are: witty, mischievous, creative, intelligent, political and of course, FOKN.
All of these are reflected in their music, films, album covers-at least on the cover for the group’s debut album, FOKN WITH EWE.
Speaking of FOKN Bois and covers, the group has apparently been criticised for “misogynistic depictions of African women” on the covers for Coz Ov Moni- The Remix EP and FOKN DunaQuest In Budapest. In a piece about them on Chimurenga’s The Chronic, the duo is quoted as responding to these criticisms:
“We also admire the minds and hearts of African women, but to depict those organs graphically would seem morbid. So we decide to depict what women shake in our eyes that attracts us the most and leaves visual imprints in our cortex. Bear in mind the thresholds of what one might deem misogynistic are relative. If we were hard-core Muslims making music and always using women’s eyes in our works we might soon be branded Muslim misogynists”
Back to the cover for FOKN WITH EWE, which was designed by Hanson Akatti; the cover contains quite a number of allusions to certain issues and situations- most of which were rapped about in songs on the album.
Below are six of the subtleties on the FOKN WITH EWE album cover which you may-or may not- have missed:
Two containers of bleaching cream: with one of each of the two bedside tables, these two skin bleaching creams-Milky Way and Brite is Rite- are the ones the FOKN Bois were referring to in the introduction of Track 5, “Want to be White.”
Two ‘Holy Books’ (the Bible and the Koran): these books are underneath the bed on which Wanlov and M3nsa were fucking with the ewe. It wouldn’t be far-fetched to conclude that it is from the Bible that they got all the information about Jesus’ coming which they shared on Track 3- Jesus is Coming, and from the Koran, they learnt of things like 'haram’ which they mentioned on track 12- Sexin Islamic Girls.
A FOKN KNEWESpaper: Lying on the floor of Wanlov’s side of the bed, this newspaper’s headline read “WOYOME AZONTO’s GHANA’s ECONOMY” (We all know this story…otherwise, Google: Alfred Agbesi Woyome.) On track 10 of the album, we learn that the FOKN Bois have a radio station- FOKN Radio. Add to that this newspaper of theirs, and we can only conclude that these Bois are really serious about spreading the FOKN gospel.
SPACE:Remember Tack 11 (Extra Terrestrial Sex), “having sex in space”? Well, they weren’t lying about that: looking through the window, you can see that this fucking session with the ewe is really taking place in space. And you can see the alien’s face too.
Two posters (on each side of the wall): One is of 'His Imperial Majesty’ Haile Selassie- listen to track 15, Rasta Fried Rice, and make your own connections. The other poster is of Bruce Lee- again, go and listen to track 6-Famous in China, and see if there are any dots to be connected.
Obama flyer: This is lying on the floor of M3nsa’s side of the bed. Remember Barrack Obama’s “YES WE CAN” campaign slogan? The FOKN Bois thought otherwise- and that is indicated on this flyer which has the inscription “NO U CAN’T OBAMA”. This is also hinted at by Wanlov on the album’s last song-Gimme Pinch.
Are there any other subliminals you may have caught?
(But wait …why is Wanlov -who normally doesn’t don footwear- wearing a pair of shoes in bed-of all places?)
So there you have it: if you missed (m)any of these, the moral of the story is this: 'consume’ anything produced by the FOKN Bois with open ears, eyes, hearts and minds.
NOTE: The FOKN Bois are hosting ‘The FOKN Party’ tomorrow night inside Alliance Francaise, at 7pm. Tickets will go for 20GHS at the gate, and there will be peformances by Efo Chameleon, Pappy Kojo, Joey B, Sister Debbie, Sena Dagadu and the Bois themselves. Visit the event page here for any info.