#menthaleau

LIVE

As it was

je regarde tes yeux, ce certain matin.

j'espère qu'au fond d'eux, j'y trouverais un chemin.

dans nos songes, même fonctionnalité :

abonnement à toi, programme préféré

et je m'apprête à dormir, pour une fois,

une nuit, dans mes draps, une nuit sans toi.

ces pensées reprennent alors de plus belle…

ces paroles, douces réminiscences

qui passent, vite, tel battement d'ailes.

alors, je pense, et je pense,

je garde en mémoire tout ces morceaux

pour être, près de nous, dans mon cerveau

- menthaleau

Frissons d'un jour - toujours ?

Réminiscence fiévreuse de cet instant

les yeux filatures, voir pour ne pas se faire voir.

peur maladive, nul ici ne ment

c'est ce qu'on m'a dit mais est ce véridique

tousser ses mots pour être visible de moitié

garder contrôle, tenue formelle physique

sourire, semi vérité, mais cœur brisé

protection et méfiance pour avancer.

j'aimerais que tu m'en débarrasses…

aide moi, je ne veux plus être cette personne lasse.

fais moi croire que tout est possible, peine d'exister.

aide moi, d'une autre façon, à avancer…

- menthaleau

fermer les yeux. enfin voir la liberté

tel un oiseau, prendre son envol, s’échapper

s’arracher de la pièce où je m’étais enlisée 

de cette cage si recluse au fond de mon cœur

celui qui riait, celui qui fût, celui qui pleure

juste fermer les yeux; respirer, et oublier.

sans jamais pour autant ne pas se souvenir

de tout ce qui a été

pour qu’enfin, qu’à ce seul soupir

le bonheur prenne omniprésence, dans son entièreté.

- menthaleau

Coeur Silence Radio

et de son absence

qui se remplissait si bien

la pièce de vide, mon coeur de rien,

que lorsque de nouvelles choses apparurent

je n'eu plus de place pour les disposer.

ce vide occupait une place, il est vrai

pour qu'un jour peut être, réapparaisse

tout ce qui m'avait manqué jusqu'ici.

jour après jour, qui se ternit…

lors de mes songes , il m'arrive de penser

Oh mais est-t-il vrai

que lors de ces baisers

j'eus l'envie irréfutable

d'être là de façon immanquable ?

de le chérir et l'aimer

autant de toute mon âme

et d'enlever les souvenirs infâmes

de le soutenir éperdument

pour qu'enfin aucun tourment

ne hante notre amour si intense

qui il est vrai autrefois

était de sa beauté rare

un rêve éveillé pour moi

- menthaleau

Lumière liquide

il y a cette folie qui s'émane.

Hors de la bougie, elle éclaire l'obscurité.

Au fond du gouffre, elle ne fane

S'emparer de nous, pour mieux régner.

Encore une fois, toujours plus fort,

Les nouvelles lueurs s'évaporent.

A l'état liquide, elles pouvaient persister.

Mais encore, cette brume devenue,

A pu, plus ou moins, nous sauver.

Face à toi, je me retrouve à nu,

Et que devenir parmi ces leurs, ces couleurs ?

Ses mots n'ont de cesse de me hanter.

Ils frappent plus fort encore,

Encore une fois, toujours plus fort,

Que les nouvelles lueurs, qui s'évaporent.

- menthaleau

Mentheo

j'en ai appelé à ton esprit

pour avoir plus que ce qu'il m'offrait.

une personne, inconnue ceci dit

est venue il paraît..

je n'ai pas compris sur le coup

tout l'amour qu'elle pouvait apporter.

j'ai tendu alors ma joue,

et un doux baiser s'y ai posé.

ce renouveau a fait naître des fleuves

et de ces fleuves découlent le bonheur.

à mes peurs, à mes peines, à mes pleurs,

je te remercie de les avoir guéris, mon cœur.

- menthaleau

Évanescent

après un peu de temps ,

ce pull ne sent,

plus ton odeur autant qu'avant.

il a été laissé,

sur cet oreiller,

depuis maintenant trop longtemps.

j'hume ce qu'il reste de ton parfum:

en vérité, il sent l'amour,

l'amour de nos jours,

et de nos lendemains.

- menthaleau

on s'est perdus sous ce mauvais temps

entre les rendez vous et ceux non pris

mes attentes tombent comme les gouttes de pluie

a devenir patiente, a comprendre, j'apprends

pour revivre à l'infini

nos merveilleux vendredis

un feulement

des doigts qui s’entremêlent 

une caresse qui me prends

puis deux, puis trois, se succèdent

le silence lourd de sens des baisers arrachés

ont eu ma raison,  qu’est ce que c’était?

 en cette nuit, ce matin, le temps s’est perdu

avec ce soleil, cette pluie, les sentiments non interrompus 

je sens encore tes morsures et tes baisers sur ma peau

l’épiderme s’imprègne encore de ce toucher qui est le tien

loading