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Teorema (1968) by Pier Paolo Pasolini Book title: Oeuvres - Opere by Arthur RimbaudThis Feltrinelli Teorema (1968) by Pier Paolo Pasolini Book title: Oeuvres - Opere by Arthur RimbaudThis Feltrinelli

Teorema (1968) by Pier Paolo Pasolini

Book title:Oeuvres - Opere by Arthur Rimbaud

This Feltrinelli edition was published in 1964.


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“A notte fonda

all’alba

mai e poi mai

sempre e poi sempre

ti amerò.”

-Jacques Prévert, mai e poi mai

Puis il y avait de la chaleur,

un bassin de beauté trouve en vous;

dans votre toucher, votre sourire.

Votre amour m’a apporté la magie

à ma vie, même quand je pensais

que j’étais perdu dans les falaises;

perdu aux fins.


Then there was warmth,

a pool of beauty found within you;

within your touch, your smile.

Your loving me brought magic

to my life even when I thought

I was lost to the cliffs;

lost to the endings.


ReBecca DeFazio

More Than a Flower

Samuel Beckett

Our fall season includes two bilingual collections of poetry newly translated from the French, by Alice Paalen Rahon and Claire Malroux—both poets who occupy the space between two worlds, be they of language, nation, culture, sexuality, or philosophy.

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Alice Paalen Rahon, Alice Paalen Rahon(September)

Alice Paalen Rahon was a shapeshifter: a surrealist poet turned painter who was born French and died a naturalized citizen of Mexico. Bicultural, bisexual, and fiercely independent, her romantic life included affairs with Pablo Picasso and the poet Valentine Penrose. This new selection of Rahon’s poems celebrates the visionary work of a woman who defied easy definition.

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Claire Malroux, Daybreak: New and Selected Poems(October)

Claire Malroux holds a unique place in contemporary French poetry, with influences from both the French and Anglophone traditions—especially the work of Emily Dickinson. Her subtle, intimate poems move between an intense, abstract interiority and an acute engagement with the material world. This new volume is a bilingual selection by the award-winning poet and translator Marilyn Hacker.

sergelehidalgo:LibertéSur mes cahiers d’écolierSur mon pupitre et les arbresSur le sable sur la neig

sergelehidalgo:

Liberté

Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom

Surles images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Surle pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom

Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et surlemoulin des ombres
J’écris ton nom

Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom

Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom

Surle fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs demon ennui
J’écris ton nom

Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Jesuis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.

Paul Eluard


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As it was

je regarde tes yeux, ce certain matin.

j'espère qu'au fond d'eux, j'y trouverais un chemin.

dans nos songes, même fonctionnalité :

abonnement à toi, programme préféré

et je m'apprête à dormir, pour une fois,

une nuit, dans mes draps, une nuit sans toi.

ces pensées reprennent alors de plus belle…

ces paroles, douces réminiscences

qui passent, vite, tel battement d'ailes.

alors, je pense, et je pense,

je garde en mémoire tout ces morceaux

pour être, près de nous, dans mon cerveau

- menthaleau

Frissons d'un jour - toujours ?

Réminiscence fiévreuse de cet instant

les yeux filatures, voir pour ne pas se faire voir.

peur maladive, nul ici ne ment

c'est ce qu'on m'a dit mais est ce véridique

tousser ses mots pour être visible de moitié

garder contrôle, tenue formelle physique

sourire, semi vérité, mais cœur brisé

protection et méfiance pour avancer.

j'aimerais que tu m'en débarrasses…

aide moi, je ne veux plus être cette personne lasse.

fais moi croire que tout est possible, peine d'exister.

aide moi, d'une autre façon, à avancer…

- menthaleau

fermer les yeux. enfin voir la liberté

tel un oiseau, prendre son envol, s’échapper

s’arracher de la pièce où je m’étais enlisée 

de cette cage si recluse au fond de mon cœur

celui qui riait, celui qui fût, celui qui pleure

juste fermer les yeux; respirer, et oublier.

sans jamais pour autant ne pas se souvenir

de tout ce qui a été

pour qu’enfin, qu’à ce seul soupir

le bonheur prenne omniprésence, dans son entièreté.

- menthaleau

Coeur Silence Radio

et de son absence

qui se remplissait si bien

la pièce de vide, mon coeur de rien,

que lorsque de nouvelles choses apparurent

je n'eu plus de place pour les disposer.

ce vide occupait une place, il est vrai

pour qu'un jour peut être, réapparaisse

tout ce qui m'avait manqué jusqu'ici.

jour après jour, qui se ternit…

lors de mes songes , il m'arrive de penser

Oh mais est-t-il vrai

que lors de ces baisers

j'eus l'envie irréfutable

d'être là de façon immanquable ?

de le chérir et l'aimer

autant de toute mon âme

et d'enlever les souvenirs infâmes

de le soutenir éperdument

pour qu'enfin aucun tourment

ne hante notre amour si intense

qui il est vrai autrefois

était de sa beauté rare

un rêve éveillé pour moi

- menthaleau

Mentheo

j'en ai appelé à ton esprit

pour avoir plus que ce qu'il m'offrait.

une personne, inconnue ceci dit

est venue il paraît..

je n'ai pas compris sur le coup

tout l'amour qu'elle pouvait apporter.

j'ai tendu alors ma joue,

et un doux baiser s'y ai posé.

ce renouveau a fait naître des fleuves

et de ces fleuves découlent le bonheur.

à mes peurs, à mes peines, à mes pleurs,

je te remercie de les avoir guéris, mon cœur.

- menthaleau

Évanescent

après un peu de temps ,

ce pull ne sent,

plus ton odeur autant qu'avant.

il a été laissé,

sur cet oreiller,

depuis maintenant trop longtemps.

j'hume ce qu'il reste de ton parfum:

en vérité, il sent l'amour,

l'amour de nos jours,

et de nos lendemains.

- menthaleau

on s'est perdus sous ce mauvais temps

entre les rendez vous et ceux non pris

mes attentes tombent comme les gouttes de pluie

a devenir patiente, a comprendre, j'apprends

pour revivre à l'infini

nos merveilleux vendredis

chaque jour le même refrain

se lever, bosser, faire en sorte de vivre

chaque jour plus facile si l’on devait mourir

pourtant vivre est ce challenge

dont il faut se relever, s’élever, s’épanouir.

c’est un défi d’une seule vie que de réussir

et j’en ai la force un peu plus chaque jour

car même si chaque matin est un supplice

il me reste mes nuits et mes songes, mes rêves et mes désirs.

Alright you old fuck, this is a pretty old series of illustrations but have some fanart you don’t deAlright you old fuck, this is a pretty old series of illustrations but have some fanart you don’t deAlright you old fuck, this is a pretty old series of illustrations but have some fanart you don’t deAlright you old fuck, this is a pretty old series of illustrations but have some fanart you don’t de

Alright you old fuck, this is a pretty old series of illustrations but have some fanart you don’t deserve because despite being a shitstain you had some good words sometimes.

Captions from Une Charogne, by Charles Baudelaire :

“Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux :

Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,

(…)

Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir,
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir

(…)

Oui ! Telle vous serez, ô la reine des grâces,
Après les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.”

It’s a long-ass poem, so i havent done every line, but thats roughly which ones each image is based on. It is also, begrudgingly, my favorite poem, by a dick poet who i named my entire blog after.

Fun fact ! I originally did this as part of @lavendertowne ‘s art challenge thing, where she gave her college assignments as art exercise examples ? Yeah, this was for the “illustrate you favorite poem in four environment-focused panels” one. I also did a few others that i might post later, i don’t know.


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Minuit

Je reste yeux ouverts coeur ouvert à en rompre

Revoyant les bougies et le vin et les vers

Ma peau cherchait ta main cachée à mes regards

Aurais-je dû la prendre?

Ce soir, il fait chaud dans le sombre

Mais malgré tout l'été j'ai encore froid de toi.

Exercices de style - Pantoum

J’ai erré dans les rues après minuit

Les lumières étaient jaunes sur mes paupières.

Au fond d’allées lointaines que nul ne suit,

Mon cœur saoul de passion désespère.


Les lumières étaient jaunes sur mes paupières

Tremblaient-elles réellement ainsi ?

Mon cœur saoul de passion désespère

Il me faut un asile où l’amour fuit.


Tremblaient-elles réellement ainsi ?

Le vague des heures bleues vacille et erre.

Il me faut un asile où l’amour fuit

Âme perdue entre ciel, entre terre.


Le vague des heures bleues vacille et erre

Le halo du pavé ne fait un bruit.

Âme perdue entre ciel, entre terre

J’ai erré dans les rues après minuit.

I tried to do something that respects the codes of a pantoum, and had quite some trouble doing so… I barely know what this poem is about, it was mainly for practice purposes! 

La cendre des arbres se noie dans les plis mordorés noirs du lac L'oeil unique d'un réverbère nous o

La cendre des arbres se noie dans les plis mordorés noirs du lac

L'oeil unique d'un réverbère nous observe

Un peintre déroule ses pastels doux devant nos yeux brillants d'été

~~
Pic by @hiver-givrelame to whom this poem is dedicated


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Carnets de voyage n°2

L'Etna.

Des fantômes d'arbres rampent dans la brume, nos pas sont noirs dans la cendre noire.

Au détour d'une colline, des escaliers moussus.

C'est là que pousse la dentelle blanche des branches, seule relique d'un hiver invisible.

Je me suis crue en été trop de fois.

Le volcan est un vieil ami; je pense

à l'océan d'hommes qu'il a connu qu'ils ont connu

Carnets de voyage n°1

Fragment: Syracuse

Comme une beauté de verre révélée par les vagues,

Syracuse,

Tu jettes les copeaux de tes façades roses dans la mer de décembre.

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